Des partis d’opposition appellent à une rencontre nationale

Les participants à la neuvième (9e) rencontre de concertation des « Forces du changement en faveur du choix du peuple » regroupant des partis de l’opposition, des syndicats et des personnalités nationales ont appelé à l’organisation d’une « rencontre nationale » afin de trouver une solution à la crise politique que traverse le pays. L’accent a été mis lors de cette rencontre sur la nécessité de « former une commission qui se chargera d’organiser une rencontre nationale des Forces du changement qui soit ouverte à tous les acteurs de la société, à l’exception des parties ayant été à l’origine de la crise actuelle, et ce afin de rechercher une solution qui puisse répondre aux revendications pacifiques du peuple« , lit-on dans un communiqué sanctionnant la rencontre.

Se disant ouverts à toute initiative pouvant contribuer à satisfaire les revendications populaires, les participants à cette rencontre ont réitéré leur attachement au dialogue en tant que principe à même de trouver une issue à cette situation. Ils ont salué, par la même occasion, l’appel au dialogue exprimé par l’Armée nationale populaire (ANP) dans son communiqué rendu public mercredi. Après avoir réitéré leur soutien au Hirak populaire et à la sauvegarde de la cohésion de l’élan populaire pacifique, les participants ont souligné l’impérative préservation de l’indépendance de la justice dans le traitement de tous les dossiers ainsi que le respect des règles de la justice, de l’impartialité et de l’équité.

Ils ont également appelé à prendre des mesures « urgentes » pour récupérer l’argent public détourné et protéger la richesse populaire, mettant l’accent sur la nécessité d’informer l’opinion publique sur les poursuites judiciaires lancées dans les dossiers de corruption. Pour rappel, le pôle des « Forces du changement » regroupe plusieurs partis politiques de l’opposition tels que le Front pour la Justice et le développement (FJD), Talaie El-Houriyet, le mouvement El-Bina, al-Fajr al-Jadid, parti de la Liberté et de la justice (PLJ), le syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et nombre de juristes et d’acteurs politiques (APS)