La lutte contre l’extrémisme passe par le respect des droits de l’Homme

Le secrétaire général de l’ONU est revenu sur la question de la lutte contre l’extrémisme violent. A cet effet, il exhorté la communauté internationale à élaborer des réponses efficaces et respectueuses des droits de l’Homme, pour lutter contre l’extrémisme violent, notamment en mettant l’accent sur les causes de ce fléau. « Cela veut dire lutter contre la discrimination, veiller à la bonne gouvernance et garantir l’accès à l’éducation, aux services sociaux et aux possibilités d’emploi », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un message vidéo diffusé jeudi lors d’une table ronde du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève.

L’événement, organisé dans le cadre de la session en cours du conseil qui se déroule jusqu’au 24 mars, s’est centré sur les mesures à prendre pour prévenir ou contrer l’extrémisme violent, dans une perspective de droits de l’Homme. Le nouveau plan d’action visant à prévenir l’extrémisme violent souligne que les droits humains et l’état de droit sont d’une importance capitale pour contrer le fléau extrémiste.

Les approches qui sont moralement répréhensibles sont stratégiquement contreproductives, parce qu’elles aliènent davantage les communautés marginalisées, a mis en garde le chef de l’ONU, avant d’ajouter qu’il est nécessaire d’éviter l’utilisation de définitions trop larges du terrorisme ou de l’extrémisme violent. « Le plein respect des droits de l’Homme et la responsabilité des actes répréhensibles sont essentiels pour guérir les sociétés brisées et contrer avec succès la menace des extrémismes violents », a-t-il indiqué (APS)