L’Administration Biden cherche à éviter l’extension de la guerre au sud de Gaza et au Liban
21.11.2023. Alors que le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne a annoncé que cette dernière s’apprêtait à lancer sa seconde phase de son opération terrestre à Gaza avec la volonté de l’étendre au sud de la bande de Gaza, les Etats-Unis ne sont pas de cet avis et pressent leur protégé à reporter cette décision et à tout faire pour éviter une guerre ouverte avec le Liban.
Alors qu’elle est embourbée dans le nord de Gaza où elle ne cesse d’essuyer des pertes sérieuses qui l’ont obligée à reculer dans plusieurs endroits, l’armée d’occupation israélienne annonce qu’elle s’apprête à lancer la seconde phase de son opération terrestre et qu’elle a averti la population de certaines zones au sud d’évacuer, ce qui est un signe de sa volonté d’étendre l’offensive terrestre au sud de l’enclave.Les Américains qui suivent de près la guerre et s’inquiètent des difficultés rencontrées par l’armée israélienne sur le terrain sont méfiants et ne semblent pas partager l’option de l’état-major de l’armée israélienne.
Selon le Wall Street Journal, Washington a pressé son allié israélien de reporter la décision d’envahir le sud de la bande de Gaza. C’est la principale raison de la visite en Israël du chef du Commandement central des États-Unis (United States Central Command – CENTCOM), le général Michael Erik Kurilla, La prudence américaine atteste, selon les observateurs, du fait que l’offensive terrestre de l’envahisseur israélien ne se déroule pas comme prévu et que la solution militaire risque de devenir avec le temps trop coûteuse pour l’Etat d’Israël sur les plans militaire, financier et diplomatique.
Mais les Etats-Unis ne sont pas seulement inquiets au sujet du projet d’extension de l’opération terrestre au sud de Gaza. Ils commencent à s’inquiéter sérieusement de l’escalade militaire à la frontière israélo-libanise qui connaît depuis plusieurs jours une intensification des échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais. C’est dans ce cadre que s’inscrit le voyage de l’émissaire du président Joe Biden pour le Liban, Amos Hochstein, à Tel-Aviv. Selon un responsable américain cité par l’agence Reuters, « ce voyage a pour objet de discuter des moyens d’empêcher que le conflit ne s’étende au-delà de la région frontalière entre les deux pays » (Algérie solidaire)