L’homme d’affaires Laïd Benamor dément avoir rencontré le candidat Ali Ghediri
L’homme d’affaires algérien, Mohamed Laïd Benamor, dément catégoriquement avoir rencontré le candidat Ali Ghediri à l’Hotel Sofitel comme cela a été allégué par le quotidien El Bilad . « Je démens avec force toutes les allégations mensongèrescontenues dans le même article publié ce 2 février, à commencer par un supposé rendez-vous avec le candidat Ali Ghediri. Rencontre chimérique et fantasmée puiisque tout bonnement elle n’a jamais eu lieu. Là encore il eut suffi de me joindre pour le vérifier. »
M. Benamor explique dans sa lettre à la direction du quotidien El Bilad qu’il ne pouvait pas avoir rencontré le candidat Ali Ghediri pour la bonne raison qu’en tant membre du FCE, il se devait d’être solidaire avec la position de cette organisation qui a exprimé publiquement son soutien au président Bouteflika au cas où il venait à se présenter pour un cinquième mandat: « En tant que vice-président du FCE, je suis pleinement solidaire de l’appel du syndicat à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika » a indiqué M. Benamor;
La mise au point du vice-président du FCE clôt ainsi la discussion à propos d’une possible division au sein de cette organisation patronale autour de la question du cinquième mandat. Contrairement aux partis de la majorité présidentielle et à la direction de l’UGTA qui ont appelé publiquement le président Bouteflika à briguer un cinquième mandat, le président du FCE, Ali Haddad, n’a pas encore parlé mais il ne tardera pas à joindre sa voix à celles de ceux qui se sont déjà rangés à l’idée du cinquième mandat. Bien entendu, le FCE ne représente pas toute la « bourgeoisie » affairiste algérienne mais seulement la fraction qui profite directement des cadeaux du régime Bouteflika. Les autres, à l’instar du milliardaire Issad Rebrab, qui s’estiment un peu lésés par le sysème depuis quelques années ont décidé de jouer la carte de l’ « outsider » Ali Ghediri, s’ils ne sont pas tout bonnement les véritables commanditaires dans l’ombre de cette candidature sur-médiatisée avec l’aval de leurs parrains parisiens (Algérie solidaire)