L’amabssadeur américain et son épouse appellent les Algériens à visiter le sud
Dans un pays culturellement marqué par son passé colonial et où, malheureusement, de larges secteurs de la population continuent à regarder vers la France et l’Europe, au risque de passer à côté des richesses naturelles que recèle leur grand pays, un message d’espoir nous est parvenu de l’ambassadeur des États-Unis en Algérie, John Desrocher, et de son épouse, Karen Rose. A la veille de quitter l’Algérie après la fin d’une mission qui a duré trois années, M. Desrocher et son épouse ont lancé un vibrant message aux Algériens pour les encourager à faire plus de tourisme interne après la pandémie du coronavirus, notamment en visitant le Hoggar et Tlemcen.
« La seule chose que je dirais à nos amis algériens c’est que les gens merveilleux que nous avons rencontrés au Sud, leur plus grand message à nous était de demander à plus d’Algériens de visiter le Sud pour les rencontrer, ce que je vous recommande vivement de faire », a affirmé l’ambassadeur des États-Unis dans une interview diffusée sur la page Facebook de l’ambassade. « Vous avez un patrimoine extraordinaire et c’est absolument beau. C’est vraiment l’un des paysages les plus à couper le souffle que j’ai vu dans le monde », a estimé M. Desrocher, citant Alger, Constantine, Oran, Tlemcen parmi ses villes favorites. « Il y a vraiment quelque chose de magnifique dans chaque région d’Algérie », a renchéri l’épouse de l’ambassadeur, Karen Rose. « C’est comme dire qu’on peut choisir sa fleur préférée. Elles sont toutes si belles chacune à sa manière. C’est le cas des villes algériennes. Elles sont comme des fleurs, chacune belle à sa manière », a affirmé Karen Rose.
Pour rappel, l’ambassadeur des Etats-Unis et son épouse ont pu visiter 22 wilayas sur les 48 que compte l’Algérie et ont promis de revenir prochainement pour visiter les régions qu’ils n’ont pas pu connaître durant leur séjour en Algérie. M. Desrocher et son épouse Karen Rose ne se sont pas contentés de visiter l’Algérie d’est en ouest et du nord au sud. Emerveillés par la beauté des paysages découverts, ils n’ont cessé de faire l’éloge des villes visitées et d’encourager les Algériens et les étrangers à profiter de ces paysages. A eux seuls, le diplomate américain et son épouse ont fait mieux que le Ministère du tourisme et des agences destinées au rayonnement culturel de l’Algérie dans lesquels officient des bureaucrates qui rêvent de passer leurs vacances à Paris.
S. Nasri