Lamamra souligne la centralité de la question palestinienne

En marge de la clôture de la conférence internationale de Paris pour la relance du processus de paix israélo-palestinien, Ramtane Lamamra a réaffirmé la position de la diplomatie algérienne : « Dans ce Moyen-Orient plus que jamais parcouru par les ondes négatives de l’extrémisme et du terrorisme, seule la satisfaction des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien dans son Etat indépendant, avec al-Qods-Est comme capitale, est de nature à ouvrir une nouvelle ère au bénéfice de tous les peuples de la région ».

Le ministre a expliqué que la forte présence à Paris de la communauté internationale (70 Etats et organisations), « se veut un témoignage d’attachement à l’œuvre de paix à travers la formule des deux Etats vivant côte-à-côte telle que consacrée par les parties elles-mêmes dans les acquis que leurs négociations ont permis de réaliser sur la voie d’un règlement juste, global et durable au conflit israélo-palestinien », rappelant que le cadre d’un tel règlement est « bien balisé » par les résolutions « pertinentes » des Nations unies, les principes de la Conférence de Madrid sur la paix, notamment l’échange de territoires contre la paix, la feuille de route et les accords conclus par les parties ainsi que par les projections de l’initiative arabe de paix.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, la conférence organisée en début de l’année 2017, s’annonce « porteuse de nombreux défis », afin de « revivifier et de stimuler l’action de la communauté internationale » vis-à-vis de la crise du Moyen-Orient qui « perdure comme source d’une injustice historique génératrice de drames, tensions et violences de toutes sortes dans une région sensible et complexe », estimant que ce recentrage d’une attention et d’efforts que d’autres situations conflictuelles « ont longtemps captés est assurément opportun et approprié ». Il a affirmé que, dans un paysage géopolitique « lourd de menaces », la résolution 2334, adoptée le 23 décembre dernier par le Conseil de Sécurité des Nations unies, condamnant la poursuite de la colonisation des territoires palestiniens occupés, « est venue porteuse d’un potentiel de sortie de l’immobilisme à travers la disqualification de tous actes unilatéraux et faits accomplis illégaux » (APS)