Le Brésil appelle à une réunion urgente du Conseil de sécurité sur la situation désastreuse à Gaza
13.10.2023. Un ballet diplomatique est en cours en vue de mettre fin à la barbarie sioniste commise à l’encontre des civils palestiniens et qui continue de faire davantage de martyrs, au moment où la situation sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza est « catastrophique ».
Le Brésil, qui préside actuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, a ainsi convoqué pour vendredi une nouvelle réunion de cet organisme pour aborder notamment la situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza. Le chef de la diplomatie brésilienne Mauro Vieira a interrompu une tournée en Asie pour se rendre à New York et participer à la réunion. Brasilia avait déjà convoqué une réunion d’urgence dimanche dernier.
De son côté, la Ligue arabe a tenu mercredi une réunion urgente au niveau ministériel, intervenue à la demande de l’Etat de Palestine, avec au menu la situation dans les territoires palestiniens occupés. Le Conseil des ministres de la Ligue arabe a publié au terme de ses travaux, un communiqué final sur les voies d’une action politique pour faire cesser l’agression sioniste et réaliser la paix et la sécurité dans la région et a aussi condamné « tout ce qu’a subi et continue de subir le peuple palestinien frère comme agressions et violations de ses droits », réclamant aussi la levée du siège de la bande de Ghaza ainsi que l’acheminement immédiat des aides humanitaires, des denrées alimentaires et du carburant, et l’annulation des décisions injustes de l’entité sioniste de couper les approvisionnements en électricité et en eau à Gaza.
Dans ce contexte, l’émissaire chinois au Moyen-Orient, Zhai Jun, a déclaré que Pékin était « profondément attristée par l’intensification du conflit actuel » et qu’elle était « très préoccupée par la grave détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire en Palestine », lors d’un échange téléphonique avec un responsable palestinien. « Les priorités absolues sont un cessez-le-feu immédiat et la protection des civils », a-t-il ajouté. Le représentant palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, avait, de son côté, qualifié de « génocide » le bombardement par l’entité sioniste de la bande de Gaza. Auparavant les Nations Unies, suivies par plusieurs ONG internationales, ont indiqué que le fait d’imposer un siège complet à l’enclave palestinienne constituait une violation flagrante du droit international. Pour rappel, lors de la dernière du Conseil de sécurité, les Etats-Unis, Israël et leurs alliés ont échoué à faire voter une résolution condamnant le Hamas ( APS, Algérie solidaire)