Le ciment de GICA obtient un certificat de conformité aux normes européennes
Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a obtenu un certificat de conformité aux normes européennes (CE) pour trois types de ciment, lui permettant de conforter sa présence en Europe à travers l’exportation de sa production, a indiqué lundi un communiqué du ministère de l’Industrie.
Le Groupe public GICA a décroché en juillet dernier via « la cimenterie d’Aïn Kebira » (filiale de GICA), un certificat de conformité aux normes européennes, concernant trois (03) types de ciment, certifiés conformes par l’Association française de normalisation (AFNOR), selon la même source. Il s’agit de « GICA moudhad », « GICA béton » CEM II /A6 L 42.5 N et « GICA béton » CEM II /A6L 42.5 R. Cette reconnaissance intervient après un contrôle de vérification par AFNOR avec des cadres de « la cimenterie d’Aïn Kebira » qui a duré 20 mois, indique le communiqué, précisant que l’obtention de la marque européenne CE permettra au groupe GICA de conforter sa présence en Europe à travers l’exportation de sa production en ciment, après avoir investi les marchés italien, espagnol et britannique.
Cette reconnaissance s’ajoute au certificat de conformité aux normes de l’American Petroleum Institute (API) pour la production du ciment pétrolier utilisé dans le secteur des hydrocarbures, délivré en juillet 2019 par cet organisme certificateur de tous les matériaux et solutions destinés à l’industrie pétrolière mondiale. Selon le communiqué, la production de ciment pétrolier par le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) avait permis de satisfaire la demande nationale estimée à 200.000 tonnes annuellement alors que cette matière était importée auparavant. Le groupe a grandement contribué à la satisfaction de la demande nationale de ciment avant d’investir les marchés étrangers à partir de 2018, a fait savoir le ministère.
Et de préciser que le Groupe industriel des ciments d’Algérie avait exporté 2,247 millions de tonnes de ciment en 2021 vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Mauritanie, le Sénégal, le Cameroun, le Bénin et la Guinée, vers d’autres marchés d’Amérique latine tels que le Brésil, le Pérou, la République dominicaine et Haïti, ainsi que vers un certain nombre de pays européens. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des « orientations des pouvoirs publics visant à remplacer les importations par le produit national et à promouvoir les exportations hors hydrocarbures », a souligné le ministère de l’Industrie dans son communiqué (APS)