Le CNDH organise une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée des droits de l’Homme
11.12.2024. Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé, mardi à Alger, une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée des droits de l’Homme.
Cette cérémonie, qui coïncide avec le 76e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, a vu la participation de représentants d’organismes gouvernementaux et officiels ainsi que de membres du corps diplomatique. Dans son allocution à cette occasion, le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani, a affirmé que l’Algérie, « depuis la Déclaration du 1er novembre 1954, n’a jamais dévié de son engagement en matière des droits de l’homme, réalisant des acquis fondés sur des principes clairs, notamment le caractère social de l’Etat et le droit des peuples à l’autodétermination ». Il a précisé que la Constitution de 2020 « a ouvert la voie aux libertés garanties par des dispositions solides, en introduisant de nouveaux principes sur les droits de l’homme, tels que le droit de tout citoyen de saisir l’administration, ainsi que la création de plusieurs nouvelles institutions, notamment la Cour constitutionnelle ». Sur le plan international, M. Zaalani a salué « les récentes avancées de la justice internationale pour soutenir la cause palestinienne et repousser les agressions contre Ghaza », exprimant l’espoir que ces efforts « aboutissent à des résultats concrets ».
De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa a souligné, dans une allocution prononcée en son nom par le représentant du ministère, Rabeh Boudache, que la Constitution de 2020 « a marqué un tournant qualitatif en matière de promotion des droits et des libertés, de réorganisation des pouvoirs et institutions, et de consécration de la démocratie participative, tout en accordant un intérêt particulier à l’indépendance du pouvoir judiciaire ». Le ministre a également rappelé les droits consacrés par la Constitution, notamment « la protection pénale des droits, la non rétroactivité de la loi pénale, les garanties d’un procès équitable depuis l’arrestation jusqu’au jugement, l’humanisation des conditions de détention et le renforcement des programmes de formation et de réinsertion ». Sur les mécanismes onusiens des droits de l’homme, le ministre a mis en avant que « l’engagement de l’Algérie à respecter ses obligations dans le cadre des instrument internationaux relatifs aux droits de l’homme est ferme et découle de sa conviction que ces principes représentent des valeurs universelles pour toute l’humanité ». Il a relevé que l’Algérie « interagit de manière positive et transparente avec toutes les communications émanant des mécanismes onusiens.
Sur le plan international, M. Boudjamaa a appelé au » respect des valeurs communes à tous les peuples et à les appliquer à toutes les composantes de la communauté internationale, loin de la politique de deux poids, deux mesures, comme c’est le cas actuellement à Ghaza ». De son côté, le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a abordé » le rôle central de l’homme dans la civilisation musulmane, fondée sur la justice et le respect de la diversité et de la différence en tant que valeurs suprêmes », relevant » les défis actuels sur le plan international, notamment la montée des politiques de deux poids, deux mesures et l’escalade de l’islamophobie ». En marge de cette journée, le CNDH a décerné un prix conjointement à la femme algérienne et à la femme palestinienne, rendant hommage aux héroïnes de la Révolution de libération, tout en rappelant les souffrances de la femme palestinienne dans sa lutte pour une cause nationale juste (APS)