L’exploitation de la mine de zinc-plomb de Tala Hamza est prévue au plus tard avant la fin de l’année 2026

08.10.2023. Le projet de zinc et de plomb « Tala Hamza- Oued Amizour » dans la wilaya de Bejaia qui dispose de l’une des grandes réserves mondiales en la matière fait partie des projets miniers structurels et prometteurs à l’image des projets de phosphate intégré à l’Est du pays et de la mine de Gara Djebilet, selon une fiche technique rendue publique samedi par le ministère de l’Energie et des mines.

Le projet s’étend sur une superficie de 23,4 hectares et jouit d’une réserve exploitable de 34 millions de tonnes, selon la fiche technique présentée lors des travaux d’une conférence nationale sur le thème « Raréfaction des ressources minières et positionnement de l’Algérie : rôle du gisement de zinc-plomb de Tala Hamza-Oued Amizour », organisée samedi au pôle universitaire Aboudaou à l’Université de Béjaia « Abderrahmane Mira », par les ministères et de l’Energie et des Mines et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en présence de nombre de ministres. La quantité de production prévue est de 200.000 tonnes/an dont 170.000 tonnes/ans de zinc et 30.000 tonnes/an de plomb.

A noter que la réalisation de ce projet dont le coût est estimé de 471 millions usd, passera par trois étapes principales. La 1ère étape concernera la construction de la mine et de l’usine en 2 à 3 ans tandis que la deuxième sera consacrée à la mise en exploitation de la mine pour 19 ans. Lors de la 3ème phase il sera procédé à la fermeture et à la réhabilitation du site exploitée pour 5 ans. Ce projet permettra la création de 786 emplois directs et de plus de 4.000 autres indirects, d’après le ministère qui prévoit la réalisation d’un chiffre d’affaires de 215 millions usd et d’un résultat net de 60 millions usd.

Dans le cadre de ce projet important pour les hautes autorités de l’Etat en tête desquelles le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une joint-venture a été créée avec le partenaire australien TERRAMIN en février 2006, sous l’appellation Western Mediterranean Zinc (WMZ). S’agissant de la situation actuelle du projet, le ministère a rappelé la nouvelle répartition des actions de la joint-venture en attribuant 51% du capital à la partie algérienne et 49% à la partie australienne. Les études de risque et d’impact sur l’environnement ont été réalisé respectivement en septembre 2022 et janvier 2023 (APS)