L’occupant israélien assassine le numéro deux du mouvement Hamas à Beyrouth au moyen d’un drone
03.01.2024. L’armée d’occupation israélienne est passée hier mardi à une nouvelle étape dans sa guerre contre la résistance palestinienne en assassinant le numéro deux du mouvement Hamas à Beyrouth (Liban) sans craindre que ce crime puisse engendrer une nouvelle escalade militaire dans la région.
Devant les difficultés croissantes de sa soldatesque sur le terrain dans la bande de Gaza, l’occupant israélien redouble de sauvagerie dans ses bombardements contre les civils. En assassinant le numéro deux du Hamas à Beyrouth, il a visiblement décidé de passer à une nouvelle étape dans sa guerre : éliminer les dirigeants de la résistance à l’étranger pour donner à son opinion publique un semblant de victoire qu’il n’arrive pas à obtenir sur le terrain à Gaza.
Le dirigeant Salah Al-Arrouri qui a été assassiné hier mardi à Beyrouth au moyen d’une attaque au drone était vice-président du bureau politique du mouvement Hamas et dirigeait depuis son exil les activités de l’organisation en Cisjordanie. Il fut l’un des fondateurs de la branche armée du Hamas, les brigades Azzedine Al-Qassam en réussissant à établir les premiers noyaux de cette organisation en Cisjordanie dès l’année 1991. C’est à ce titre qu’il fut arrêté et condamné par l’occupant en 1992 à 15 ns de prison. Après sa libération en 2007, il sera encore détenu durant trois ans jusqu’en 2010 date à laquelle il fut expulsé vers l’étranger d’où il continua à diriger les activités de son organisation en Cisjordanie. Bien avant l’opération du 7 octobre 2023, l’occupant l’a classé sur la liste noire pour avoir planifié une nouvelle insurrection armée en Cisjordanie. L’occupant lui reproche également d’être le trait d’union entre le Hamas, le Hezbollah et l’Iran.
L’annonce de l’assassinat de Salah Al-Arrouri a été suivie de manifestations en Cisjordanie occupée où des centaines de personnes se sont rassemblées mardi soir à Ramallah pour réaffirmer la poursuite du combat contre l’occupant. « . Les Forces nationales et islamiques, une coalition des principales factions palestiniennes, ont également condamné l’assassinat d’Al Arrouri et appelé les pays arabes à adopter une « position ferme ». Dans un communiqué, le Hezbollah a qualifié l’acte d’Israël de « crime grave » et a souligné qu’il constituait une agression sérieuse contre le Liban. . « Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni », a ajouté la formation libanaise dont le secrétaire général Hassan Nasrallah doit prononcer un discours très attendu mercredi soir (Algérie solidaire)