Mazouzi souligne l’importance des réserves gazières de l’Algérie
La polémique créée par les spéculations d’un responsable d’une filiale du groupe français Engie sur une soi-disant rupture de l’approvisionnement du sud-ouest français en gaz algérien n’a pas manqué de reposer la question des capacités d’exportation de Sonatrach et des réserves gazières de l’Algérie. Questionné par la presse sur un éventuel « essoufflement » des réserves gazières du pays durant les dernières années en raison de l’augmentation de la production, le PDG de Sonatrach, Mohamed Amine Mazouzi a assuré que le déclin constaté en terme de production ne s’est pas fait au détriment des réserves du pays mais a été généré par une série d’actions d’optimisation.
Il a assuré que les réserves gazières de l’Algérie étaient « énormes » et « très importantes » et que le pays « restera un producteur et un fournisseur gazier à court, moyen et long termes (…). Nos gisements sont exploités de manière très rigoureuse, d’ailleurs nous avons des taux d’extraction parmi les plus faibles au monde car nous travaillons d’abord pour la préservation des gisements avant de penser aux augmentations de nos capacités de production ».
Selon lui, les réserves de gaz suffiront pour une production de plus d’un (1) siècle alors que celles de pétrole ne s’épuiseront pas avant 2050 ou 2060. Mais parler de « surexploitation » des réserves relève de la pure spéculation, a fait valoir le patron de Sonatrach car, selon lui, aucune partie, à part Sonatrach et l’Etat algérien, n’a droit d’accéder aux informations liées aux réserves minières. « La base de donnée (relatives à ces informations) est confidentielle (…). Qui dispose d’outils de simulation, d’expertise, de références pour prétendre pouvoir y accéder? », s’est interrogé le PDG de Sonatrach.