Plaidoyer de Ali Haddad pour l’emprunt obligataire

Dans un point de presse qu’il a animé à la fin de la cérémonie d’installation du responsable du bureau de la délégation du FCE de Aïn Defla, Ali.Haddad a déclaré que l’emprunt obligataire est une mesure susceptible de faire face aux effets de l’actuelle conjoncture économique défavorable et a jugé le crédit intérieur est « plus sûr » par rapport au crédit extérieur. Selon lui, le chiffre de « 37 milliards de dollars circulant dans le marché informel en 2015 a probablement grimpé cette année », affirmant que l’emprunt obligataire constitue une incitation à toutes les personnes disposant de fonds à les injecter dans les circuits formels.

Evoquant l’exportation des produits algériens vers l’étranger, le président du FCE a reconnu que cette opération « est loin de constituer une sinécure » pour les investisseurs, appelant à la nécessité de la levée de toutes les difficultés l’entravant. Il a toutefois mis l’accent sur le fait qu’avant de parler d’exportation, « il faut au préalable s’intéresser à deux notions vitales » dans le domaine des échanges commerciaux, en l’occurrence la qualité et la performance.

« Le tissu industriel algérien a été détruit lors de la décennie noire et il nous faut certes du temps pour être à la hauteur des produits européens ou américains », a-t-il fait remarquer, assurant que l’orientation économique de l’Algérie privilégie l’agriculture et l’industrie agricole et ne plus se focaliser sur les recettes des hydrocarbures (APS)