Un accueil chaleureux à Abderrazak Makri et à ses compagnons de la Flottille à l’aéroport d’Alger

07.10.2025. Un chaleureux accueil a été réservé aux six militants algériens de la Flottille Somoud arrivés hier à l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger en provenance d’Istanbul. Parmi ces militants, se trouvait l’ancien président du MSP, Abderrazak Makri.

A leur arrivée à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger, les six participants algériens à la Flottille Somoud ont été chaleureusement accueillis par les militants qui ont tenu à faire le déplacement en signe de reconnaissance et de fierté pour ces militants qui ont bravé le danger pour exprimer au nom de l’ensemble du peuple algérien leur solidarité agissante avec le peuple palestinien qui fait face avec un courage exemplaire à une guerre génocidaire. Parmi les militants algériens arrivés à l’aéroport d’Alger, Abderrazak Makri a été particulièrement salué par les militants présents. Pour rappel, ce dernier a présidé durant plusieurs années le parti d’opposition islamiste MSP et occupe actuellement le poste de secrétaire général du Forum for Civilizational Thought dont le siège se situe à Kuala Lumpur (Malaisie).

L’accueil chaleureux d’Abderrazak Makri revêt une signification particulière dans la mesure où il a été la veille victime d’une vile campagne diffamatoire de la part du quotidien arabophone Ennahar qui l’a accusé de « trahison » en présentant sa libération comme « un acte du Mossad dans le cadre d’un deal entre ce dernier et les services secrets turcs » (Accusation reprise par le site Algérie patriotique). La vérité est tout autre. Dans la mesure où notre pays n’entretient aucune relation avec l’entité sioniste, la libération des militants algériens détenus par l’occupant israélien ne pouvait se négocier que de manière indirecte via une organisation internationale ou un Etat ami ayant des relations avec l’entité comme la Turquie, le Qatar ou la Jordanie. Par ailleurs, le fait que la Turquie qui est membre de l’Otan contInue d’entretenir des relations avec l’Etat d’Israël est un secret de polichinelle. Cela n’empêche pas la Turquie de s’opposer à Israël sur certains dossiers et d’être une puissance régionale incontournable ni le fait que l’Algérie entretient de bonnes relations avec la Turquie. Pourquoi alors cette sordide campagne diffamatoire contre Abderrazak Makri ?

Bien entendu, cette accusation grave à l’encontre d’une personnalité politique nationale et internationale ne pouvait être colportée aussi facilement par ce quotidien que sur ordre d’une personnalité cachée bien au chaud dans les arcanes d’une institution souveraine de la république. En cherchant à discréditer Abderrazak Makri, les bureaucrates qui ont commandité une telle campagne médiatique avaient un mobile bassement politicien : barrer la route à un homme politique qu’ils s’avouent impuissants à contrer politiquement. Mais pratiquement, en agissant ainsi, ils ne font que diviser le camp patriotique (nationalistes contre islamistes) à un moment où l’Algérie a besoin d’un large front intérieur pour faire face aux multiples défis externes. Le retour au pays et l’accueil chaleureux réservé à Abderrazak Makri par des militants présents à l’aéroport international d’Alger montre que la cabale montée contre lui a lamentablement échoué. Mais la vigilance reste de mise dans la mesure où ceux qui ont actionné dans l’ombre cette cabale, sont toujours embusqués dans certaines institutions étatiques et prêts à sévir si on ne leur oppose pas une ferme résistance pacifique et légale.

Mohamed Merabet

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