Un plan de déstabilisation visant l’Algérie
Y-a-t-il un plan prémédité de déstabilisation de l’Algérie sur fond de troubles organisés par des mouvements hostiles au quatrième mandat et aux élections et qui seraient soutenus par les clans au pouvoir qui ne sont pas arrivés à barrer la route à la candidature de Bouteflika par les voies constitutionnelles ? Une chose est sûre, de nombreux indices militent dans ce sens. Les partis et mouvements qui appellent au boycott et à la disqualification des élections ont redoublé d’efforts pour provoquer des violences à la veille du scrutin électoral. Ils sont soutenus de fait par les partisans du candidat Ali Benflis qui n’a pas cessé durant sa campagne électorale à menacer l’Etat et à dénoncer de manière anticipée une fraude préméditée, ce qui laisse présager des troubles au lendemain de la publication des résultats de l’élection
Les services de sécurité algériens travaillent depuis quelques semaines à partir d’informations qui vont toutes dans le sens de l’exécution d’un plan de déstabilisation en rapport avec la publication des résultats de l’élection présidentielle. Les craintes des services de sécurité viennent d’être confirmées par les aveux de jeunes militants qui activaient dans le cadre du comité de soutien à la candidature de Ali Benflis dans la wilaya de Khenchela et qui ont fini par faire défection quand ils ont reçu des instructions pour semer le désordre le vendredi 18 avril. Bien entendu, rien n’indique que Ali Benflis et ses proches collaborateurs sont complices de ce plan de déstabilisation. Mais la convergence de fait sur le terrain entre les partisans de Benflis et les mouvements qui appellent au boycott des élections est un fait qui risque de devenir une réalité massive au lendemain de l’élection du 17 avril.
Mais le plus grave dans ce plan de déstabilisation est la convergence objective entre les mouvements appelant au boycott des élections et les mouvements subversifs séparatistes qui cherchent à créer des troubles ethniques dans quatre régions (Kabylie, Aurès, Mzab et Tassili-Hoggar) dans le but de précipiter la partition de l’Algérie. Au centre de ce mouvement multiforme, on trouve le MAK de Ferhat Mehenni mais tout autour on trouve également le « Mouvement culturel amazigh » des Aurès, le mouvement mozabite de Kamel Edddine Fekhar et Brahim Bahaz, le « Mouvements des hommes libres du Sahara » de Abdesselem Tarmoune. Ces mouvements subversifs clandestins se servent de mouvements à l’instar de Barakat, Rafd, Nbedel et Bzeyed comme des vitrines civiles pour donner à leur mouvement une coloration « démocratique »
Ces mouvements sont par ailleurs soutenus et couverts par des médias dits « indépendants » et plus particulièrement par la bande des quatre (ElWatan, Elkhabar, Liberté et Le Soir d’Algérie) mais qui sont en fait financés par la mafia politico-financière. Ces mouvements et associations sont en relation avec des partis comme le RCD et le MSP (tendance Mokri) qui ont à leur tour des liens avérés avec certaines chancelleries et des Ong étrangères connues pour leur collusion avec les cercles mondialistes et sionistes comme le RMDH et la fondation européenne Anna Lindh présidée par André Azoulay.