3e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique à Oran
Le 3ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouvert dimanche à Oran, en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et du Haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. Cette rencontre de trois jours est marquée par la participation des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays africains, à savoir ceux de l’Angola, du Nigéria, du Rwanda et du Burundi ainsi que d’experts et de représentants d’Organisations africaines et onusiennes. Ce rendez-vous a pour objectif de traiter un ensemble de questions et des thèmes liées à la sécurité et la paix dans le continent. Il permettra également d’évaluer les actions menées dans ce cadre.
A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a appelé à une plus grande implication de l’Afrique dans la gestion de l’agenda de paix et de sécurité au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Nous oeuvrerons pour la mobilisation de toutes nos capacités continentales au sein du Conseil de sécurité en vue de permettre une plus grande implication de l’Afrique dans la gestion de l’agenda de paix et de sécurité continental et international », a souligné le chef de la diplomatie algérienne, à l’ouverture du 3ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
Il a également appelé à une coordination de toutes les instances, entre les membres du Groupe africain du Conseil de sécurité, le groupe A3, au service des intérêts stratégiques de l’Afrique. « Tout comme en 1974, le Groupe des 77 a vu le jour en Algérie, le Groupe des A3, créé lors de la précédente édition du Séminaire d’Oran, constitue une nouvelle initiative qui vise à mobiliser les représentants de l’Afrique au sein du Conseil du sécurité onusien » a expliqué M. Lamamra. Par ailleurs, il a rappelé que la problématique du renforcement de l’influence et du rôle de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité retient pleinement l’attention des chefs d’Etat et de Gouvernement africains (APS)