10 stations de dessalement d’eau de mer mises en service en 6 ans
Le programme national de dessalement d’eau de mer est en cours de finalisation suite à la mise en production de 10 stations sur un total des 12 prévues dans le programme initial, a indiqué une source au ministère de l’énergie. C’est ce qui expliquerait la tendance à la baisse des investissements étrangers dans cette branche. Pour rappel, le programme de dessalement de l’eau de mer a mobilisé entre 2010 et 2015 des investissements directs étrangers (IDE) de l’ordre de 112 millions de dollars.
Par pays, 46% de ces IDE ont été réalisés par des compagnies espagnoles pour les stations de dessalement de Ténès, Honaine, Mostaganem et Cap Djinet. La compagnie singapourienne Hyflux, retenue pour la réalisation des unités de dessalement Souk Tlata et de Magtaa, représente une part de 34% de ces investissements.
En outre, 19% des IDE destinés à la branche énergie et dessalement d’eau de mer sont issus du partenariat entre Sonelgaz et la firme américaine General Electric pour la réalisation d’une usine de turbines à gaz. Une part de 1% est représentée par la société canadienne SNC Lavalin dans la réalisation de la station de dessalement de Fouka en partenariat avec la société espagnole Acciona Agua (APS)