Un chercheur du CDER développe une voiture électrique
Un jeune chercheur algérien vient de montrer que l’Algérie peut compter sur le savoir-faire de ses talents pour entrevoir de nouvelles perspectives de développement durable. En effet, une voiture électrique 100% algérienne a été réalisée par un chercheur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Oussama Touaba. Ce prototype, qui convient principalement aux zones urbaines, est d’une longueur de 2,5 mètres et fabriqué totalement en aluminium afin de lui offrir plus de légèreté et d’agilité pendant la circulation, a expliqué M. Touaba lors de la présentation de cette voiture à la presse au siège du CDER (Alger). Doté de deux (2) sièges (chauffeur et passager), ce véhicule électrique peut rouler à une vitesse de 40 kms/h, alors que son poids ne dépasse pas les 200 kilogrammes.
Quant à la puissance de cette voiture, équipée de deux moteurs, elle est de 1,2 kilowatts (équivalent à 1,7 chevaux) avec une vitesse maximale de 40 kms/h qui diffère en fonction de la puissance du moteur et de la qualité des batteries. Précisant qu’il détient un brevet d’invention délivré par l’INAPI, M. Touaba précise que cette invention n’est qu’une première étape d’un long chemin qu’il faudra parcourir pour développer ce créneau et l’intégrer dans une approche commerciale.
« Notre mission en tant que chercheurs du CDER consiste à arriver à des résultats concrets et à développer des idées qui ont un impact sur le secteur socio-économique national, tandis que la production relève des investisseurs », a-t-il avancé. Questionné par un journaliste sur le prix de revient de ce véhicule, il l’a estimé à un coût ne dépassant pas les 700.000 DA. Ce chercheur de 31 ans, titulaire d’un Master en électronique, a précisé que cette voiture serait exposée au Salon national des produits de la recherche scientifique, prévu en mai prochain à Alger, dans le but de la faire découvrir au public algérien et aux investisseurs en automobile.
Cerise sur le gâteau : le jeune inventeur algérien n’ aucun mal ni aucun complexe à s’exprimer dans un arabe parfait, à faire rougir de honte les Benghebrit et consorts qui croient que le développement scientifique et technologique en Algérie devrait passer nécessairement par la prééminence de la langue française dans l’enseignement des sciences et des technologies.