Le gouvernement mise sur l’entreprise pour la relance économique
Le gouvernement a placé l’entreprise comme le fer de lance pour la diversification de l’économie et la relance du secteur productif, indique le Plan d’action du gouvernement « Le gouvernement mettra l’entreprise nationale, sans distinction aucune, au cœur de sa démarche de relance et de diversification de l’économie nationale », souligne le programme du gouvernement. Les axes retenus par le gouvernement en faveur de la reconversion et la diversification de l’économie nationale s’articulent autour de la réorganisation des politiques industrielles sectorielles, la poursuite de l’effort de substitution à l’importation par l’encouragement et la protection du secteur productif national ainsi que la promotion des start-up, de la micro, petite et moyenne entreprise.
Il s’agira ainsi de la poursuite et de la consolidation des politiques de soutien favorisant l’amélioration de la compétitivité des entreprises et de l’offre nationale à travers l’optimisation des dispositifs d’appui portant sur la bonification des taux des crédits, le rééchelonnement des dettes des entreprises en difficulté, la promotion du partenariat public-privé national et étranger et l’accès à la commande publique, note le plan d’action. A ce titre, un soutien multiforme sera accordé aux secteurs disposants d’avantages comparatifs par une intégration en aval, allant de la production de la ressource naturelle vers les segments à forte valeur ajoutée.
Concernant les objectifs à atteindre sur la période 2020-2030, le plan d’action du gouvernement avance que la croissance du PIB hors hydrocarbures devrait être de 6,5%, la multiplication par 2,3 fois de revenu de PIB/habitant, le doublement de la part de l’industrie manufacturière en terme de valeur ajouté pour atteindre un taux de 10% du PIB à l’horizon 2030. En outre, le plan vise également la modernisation du secteur agricole pour atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et de réaliser son potentiel de diversification des exportations, la division par deux du taux de croissance annuel de la consommation interne d’énergie pour se situer autour de 3% à 4% annuellement à l’horizon 2030 grâce à un nouveau modèle énergétique basé sur la rationalité et l’efficacité énergétique, et la diversification des exportations permettant de soutenir le financement de la croissance économique accélérée (APS)