L’Algérie cherche à développer le renouvelable dans le secteur de l’eau
Une commission sera incessamment mise en place afin d’étudier l’ensemble des moyens de développer la consommation d’énergie à partir de ressources renouvelables au niveau des équipements hydrauliques énergivores, a indiqué lundi à Alger le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki. Lors d’un point de presse, en marge d’une réunion avec le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, en présence de cadres des deux secteurs et de représentants de Sonelgaz, M. Berraki a fait savoir qu’une commission sera incessamment mise en place afin d’évaluer les moyens et les opportunités disponibles pour équiper les grandes infrastructure hydrauliques de sources d’alimentation énergétique renouvelables.
Selon le ministre, il s’agit également de réhabiliter un certain nombre d’équipements de production hydro-électrique à l’arrêt. « Nous avons des équipements hydro-électriques à l’arrêt que nous pouvons réhabiliter et remettre en service », a-t-il estimé. Les grands transferts d’eau et les barrages notamment étant de grands consommateurs d’énergie, « nous avons convenu de mettre en œuvre un plan de travail pour revoir l’efficacité énergétique et réduire les dépenses des entreprises responsables de ces infrastructures », a expliqué M. Berraki.
Pour sa part, M. Chitour, a fait savoir que l’objectif de ce projet est de faire un état des lieux et une évaluation des potentialités existantes en termes de production énergétique à partir du renouvelable. Cela passera, a-t-il indiqué, par « la revitalisation des petites centrales hydro-électriques ». Le ministre de la Transition énergétique a insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes pour « consommer moins en consommant mieux ». « Il s’agit de savoir ce qui est possible de faire avec les barrages actuels pour trouver un mécanisme permettant d’intégrer des centrales hydroélectriques. On peut éventuellement lancer une étude avec l’université algérienne », a-t-il suggéré au cours de cette réunion. De plus, M. Chitour a souligné la nécessité de s’orienter vers le concept d’autoconsommation. C’est-à-dire, permettre au citoyen de produire sa propre énergie à travers des kits solaires et même recueillir l’eau des pluies pour sa propre consommation (APS)