Une feuille de route pour impliquer les start-up dans les projets d’infrastructures de base
24.09.2022. Les secteurs des travaux publics, de l’enseignement supérieur et des start-up s’apprêtent à élaborer une feuille de route pour intégrer les start-up dans les projets des infrastructures de base et bénéficier « des solutions innovantes » qu’elles proposent aux problématiques rencontrées par les grandes entreprises.
Il s’agit de « créer un trait d’union entre les trois secteurs et les porteurs d’idées et de projets de recherche, de valoriser l’action des micro-entreprises et start-up, en les intégrant dans les projets tracés et élaborer ainsi une feuille de route à cet effet », a précisé la sous-directrice des études au Ministère des travaux publics et de l’hydraulique lors d’une journée d’étude sur la valorisation et la promotion de la recherche scientifique et l’encouragement des start-up dans le domaine des travaux publics. Cette démarche sera concrétisée conformément à des mécanismes à définir dans le cadre du partenariat entre lesdits secteurs suivant une approche visant à associer les propriétaires des start-up, en appliquant leurs solutions proposées dans divers projets, a-t-elle soutenu en ajoutant que les idées proposées actuellement par les start-up algériennes nous ont permis de renoncer aux solutions importées.
Pour sa part, la Directrice de la Programmation de la Recherche, de l’Evaluation et de la Prospective au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Kamila Ait Yahia, a fait état d’un partenariat entre les secteurs de l’enseignement supérieur et des travaux publics dans le cadre des projets de recherche réalisés par des équipes mixtes, notamment dans le domaine de la construction et de l’entretien des barrages à l’ouest du pays. Les projets nationaux prioritaires de recherche portent sur trois grands axes: la sécurité alimentaire, la sécurité du citoyen et la sécurité énergétique, a rappelé la même responsable, soulignant que chaque année, 50 projets de recherche sont enregistrés dans chaque axe et pour lesquels, les chercheurs bénéficient d’un accompagnement et de financements estimés à 5 millions de DA pour chaque projet de recherche.
Les participants à la rencontre, qui s’est déroulée en marge du Salon international des travaux publics, ont appelé à une plus grande participation des entreprises économiques à l’activité des incubateurs pour être un trait d’union entre les universités et les partenaires économiques, à même de créer des start-up capables de trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les entreprises économiques. Ils ont également mis l’accent sur la nécessité d’encourager le partenariat entre le secteur de l’enseignement supérieur et les entreprises publiques économiques (EPE), et de créer des unités de recherche au sein du secteur économique, avec la prise en charge par les entreprises du financement des activités de recherche, ainsi que l’association de la Direction de la Recherche Scientifique à l’accompagnement des entreprises pour développer l’innovation et renforcer leur compétitivité (APS)