L’Algérie participe à la Conférence de l’UPM à Barcelone
L’Algérie a décidé de participer à la Conférence ministérielle sur le développement en Méditerranée de l’UPM qui a lieu ce jeudi à Barcelone (Espagne) mais avec une délégation politique réduite puisque c’est le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi et non le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui dirigera la délégation algérienne. Cette conférence verra la participation de 48 pays dont l’Algérie, à l’occasion du 20ème anniversaire du lancement du Processus de Barcelone, devenu Union pour la Méditerranée, a-t-on indiqué d’une source proche du dossier auprès du ministère des affaires étrangères. Des membres du Forum des chefs d’entreprise (FCE) ainsiu que plusieurs responsables d’organismes et d’entreprises feront également le déplacement.
Des délégations de 47 autres pays et une de l’Union européenne (UE), participeront également à cette conférence ministérielle, qui s’ouvrira dans la matinée, avec une allocution de la Haute Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a-t-on ajouté de même source. Les participants aborderont lors de cette rencontre plusieurs questions d’intérêt commun, notamment celles concernant le développement et l’investissement, des questions de voisinage –à l’occasion du lancement de la nouvelle Politique européenne de voisinage (PEV)–, examineront les questions relatives aux changements climatiques et d’autres axes sur la circulation des personnes. Les questions d’actualité seront également aux menu, notamment la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la dé-radicalisation, les crises en Libye, au Proche-Orient et en Syrie.
La conférence ministérielle sera suivie de plusieurs ateliers dans l’après-midi. Le président du Conseil National Economique et Social (CNES), Mohamed-Seghir Babès sera le modérateur d’un panel sur le développement durable, et un autre panel sera également modéré par le Pdg de la Sonalgaz, Nourddine Bouterfa, en sa qualité de président de l’association des gestionnaires des réseaux électriques méditerranéens (METSO). L’Algérie, fidèle à ses convictions, et un des premiers pays à adhérer au processus de Barcelone, affiche sa volonté de promouvoir les partenariats efficients avec la rive nord de la Méditerranée. « On ne peut pas créer un cadre de coopération stable sans partenariat économique, et l’Algérie, avec son potentiel énergétique et économique, demeure un partenaire sérieux et crédible » pour l’Occident, a souligné la même source.
Le processus de Barcelone, devenu l’Union pour la Méditerranée (UPM) en 2008, a été lancé en novembre 1995 par les 15 pays membres de l’UE, à l’époque, et 12 pays méditerranéens, dont l’Algérie, afin de fournir un cadre aux relations bilatérales et régionales entre ces Etats. Le partenariat avait été bâti autour de trois grands axes, qui demeurent ses grands domaines d’activité, à savoir : un dialogue sur les questions politiques et de sécurité, un partenariat économique et financier, et un partenariat dans le domaine social, culturel et humain (APS)