L’Algérie classée 83e en matière de développement humain
L’Algérie a enregistré un « bond qualitatif » en matière de développement humain et les chiffres avancés par la représentante du programme des Nations unis pour le développement (PNUD) confortent cet état de fait, a souligné, lundi à Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. A travers les chiffres donnés par la représentante du PNUD, Cristina Amaral, « on peut constater que l’Algérie a enregistré un bon qualitatif en matière de développement humain, passant de la 102eme place en 2006 à la 83eme place en 2015 », a indiqué à la presse, M. Hadjar en marge de la conférence de restitution du rapport national de développement humain (DNRH). Selon le ministre, ce classement « traduit » les efforts réalisés par l’Algérie dans les différents secteurs, notant que figurer parmi les 100 premiers constitue une chose « très positive ».
Il a expliqué que « le rapport a essayé de toucher aux mesures déjà prises pour arriver à ce stade, mais aussi celles qui restent à prendre par les différentes institutions notamment les ministères », relevant à cette occasion, que le document axe particulièrement sur le secteur de la formation dans toutes ses composantes car il intéresse les jeunes, objet de la problématique sur laquelle est-il bâti. Par ailleurs, M. Hadjar a indiqué que l’université algérienne a également gagné 300 places dans le classement des universités, passant de la position 2.000 à la 1.750 sur 27.000 universités.
Revenant sur la conférence organisée dernièrement sur l’évaluation de l’enseignement supérieur, il a rappelé que les experts ont formulé un certain nombre de recommandations que son département est en phase de classer, précisant qu' »elles seront soumises au gouvernement dans les prochaines semaines ». « Elles seront soumises au gouvernement afin de commencer à les mettre en oeuvre des la prochaine rentrée universitaire », a-t-il ajouté, expliquant que « certaines d’entre elles nécessitent de revoir certains textes de lois ». Le ministre cite parmi les recommandations, celles ayant trait, à l’orientation des nouveaux bacheliers, à la formation des formateurs, et à l’utilisation du fond documentaire numérique. Les observateurs se félicitent des progrès réalisés par l’Algérie en matière de développement humain mais font remarquer qu’eu égard à ses potentialités et à ses ressources tant naturelles qu’humaines, l’Algérie peut mieux faire si elle réussit à se doter d’un meilleur système de gouvernance privilégiant les compétences plutôt que les allégeances politiques et claniques.