Ksentini appelle à protéger le désert algérien contre la pollution
Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a appelé dimanche à Alger à « protéger » le désert algérien de la pollution, précisant qu’il s’agit là d’un « objectif immense » auquel l’Algérie a décidé de s’employer » Nous avons un des plus beaux et grands déserts du monde ayant une incidence sur le climat méditerranéen. Il faut de ce fait que nous prenions toutes les dispositions nécessaires pour le protéger et ne pas le polluer afin de le maintenir tel qu’il est », a indiqué Me Ksentini à l’ouverture d’un séminaire sur le thème « Les droits de l’homme et l’environnement : entre responsabilité historique et vision prospective dans le cadre des objectifs mondiaux du développement durable post-2015 ».
Me Ksentini a précisé à ce sujet qu’il s’agit d’un « objectif immense auquel l’Algérie a décidé de ’employer », relevant l’existence d’une volonté politique « déterminée de faire en sorte que l’Algérie soit un pays qui agit et non un pays qui subit ». M. Ksentini a rappelé à cet effet que l’Algérie avait signé tous les accords internationaux relatifs à la protection de l’environnement et au développement durable, soulignant que la position de l’Algérie dans ce sens demeure « irréprochable ».
Abordant le nouveau programme de développement pour l’après-2015, adopté en septembre dernier à New-York et contenant 17 Objectifs de développement durable (ODD), Me Ksentini a indiqué que l’Algérie s’était « félicitée » de l’adoption de cette feuille de route en adhérant à ce nouveau programme. Il a estimé que l’agenda post-2015 « permet une intégration pluridimensionnelle du développement durable à l’effet de promouvoir une économie durable et équitable ». Relevant que ce séminaire intervient à, la veille de la Conférence des Etats parties sur les changements climatiques COP-21 à Paris, le président de la CNCPPDH a fait observer que l’année 2015 « est historique », car, a-t-il dit, « les défis sont multiples et les acteurs sont pluriels, mais le but demeure unique, à savoir léguer aux futures générations une planète saine et sûre pour les peuples sans distinction aucune ». « Il nous appartient, à nous tous les acteurs, institutions, chercheurs, académiciens, historiens et représentants de la société civile de plaider à la faveur du renforcement de la triptyque : droits de l’homme, environnement et développement durable », a-t-il conclu (APS)