La commercialisation des lampes à mercure interdite à partir de 2018

L’Etat procédera au remplacement de 1,1 million de lampes à mercure par des lampes à sodium, plus efficaces, sur une période de trois ans sur l’ensemble du marché national. La commercialisation des lampes à mercure sera, ainsi, interdite à partir de 2018.  Selon Kamel Daly, directeur du projet à l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), l’opération, qui rentre dans le cadre du programme national d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, vise une économie d’énergie cumulée, soit 1 million de tonne équivalent pétrole. L’apport de l’Etat, en ce sens, est estimé à 100% du coût de la lampe, signale-t-il. «Le marché actuel étant estimé à plus de 50 millions d’unités avec une demande supplémentaire annuelle d’environ 2 millions de lampes. La stratégie d’action vise à promouvoir l’éclairage performant dans le bâtiment et développer une industrie locale de production de lampes», a-t-il expliqué en marge du séminaire sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment,

Dans le même ordre d’idée, ce même responsable est revenu sur la stratégie de l’Etat dans la mise en œuvre du programme de haute performance énergétique, pour promouvoir l’économie d’énergie grâce au chauffe-eau-solaire. « L’Etat veut promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage et développer  une industrie locale de production de chauffe-eau solaires.

Il s’agit d’arriver à l’installation de 100 000 chauffe-eau-solaires par an et économiser 2,4 millions de tonnes équivalent pétrole à l’horizon 2030». Ce programme qui s’étale sur une période de 15 années constitue véritablement, ajoute ce directeur, « une opportunité pour développer à grande échelle l’efficacité énergétique en Algérie. L’objectif, explique-t-il, est de mettre en place tous les mécanismes qui peuvent contribuer à une émergence de la problématique de l’efficacité énergétique dans le bâtiment (APS)