L’Algérie appelle à redresser l’injustice faite à l’Afrique qui reste le grand absent au Conseil de sécurité

26.11. 2023. Dans son allocution lue en son nom par le ministre des affaires étrang!-ères, Ahmed Attaf, à l’occasion des travaux du 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) concerné par le dossier de la réforme du Conseil de sécurité,, le Président Tebboune a réaffirmé la position de l’Algérie en vue de redresser l’injustice faite au continent africain qui est le seul absent dans la catégorie des membres permanents du Conseil de sécurité.

Appelant à redresser l’injustice faite au Continent africain, étant le seul absent et oublié dans la catégorie des membres permanents au Conseil de sécurité, et le moins représenté dans celle des membres non permanents, alors qu’il est concerné par plus de 70% des points et  questions inscrits à l’ordre du jour du Conseil », le président Tebboune a déclaré : « Pour l’Afrique, il est primordial que projet de réforme du Conseil aille au-delà de l’augmentation du nombre des membres pour inclure toutes les questions liées, particulièrement, aux méthodes et modes de fonctionnement du Conseil, à l’utilisation du droit de veto et à l’interaction entre le Conseil et les organes centraux des Nations unies, convaincus que nous sommes, au même titre que d’autres parties, que l’élargissement de la composante ne garantit pas nécessairement, à lui seul, l’efficacité escomptée, tant que les règles régissant le fonctionnement du Conseil demeurent inchangées, pas enrichies, ni promues« .

L’Afrique « doit exiger, avec insistance, à ce que l’on se conforme impérativement à l’Assemblée générale des Nations Unies et aux négociations gouvernementales menées sous son égide, en tant que cadre unificateur et consensuel pour la prise en charge du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, et par conséquent rejeter toute tentative de remettre en cause la crédibilité de ce cadre ou de le dénigrer au profit d’initiatives ou de plans parallèles promus en dehors de notre organisation onusienne« , a soutenu le Président de la République, réaffirmant dans le même contexte l’attachement permanent de l’Algérie et son engagement constant envers la position africaine commune, telle que stipulée dans le « Consensus d’Ezulwini » et la « Déclaration de Syrte ».

Le Président Tebboune a également affirmé que l’Algérie « œuvrera, au cours de son prochain mandat au Conseil de sécurité, en coordination avec ses frères africains des Républiques du Sierra Leone et du Mozambique, à faire entendre la voix de l’Afrique au sein de cet organe central des Nations Unies, mais aussi à défendre les préoccupations, les intérêts et les aspirations de nos pays unis sous la bannière de l’Union africaine (UA), afin de garantir l’efficacité, l’efficience et l’influence dans la défense de nos causes justes et de nos intérêts communs et convaincre nos partenaires quant à la pertinence de notre droit » (APS)