Le CDER appelle les industriels à développer ses prototypes
Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) veut passer à une nouvelle étape. En effet, le CDER a engagé des discussions avec des industriels nationaux pour transformer des produits de recherche qu’il a développés à une échelle industrielle, a indiqué mercredi son directeur général, Noureddine Yassaa, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la journée du Solstice. Des opérateurs économiques ont manifesté leur intérêt à l’industrialisation de prototypes produits par le CDER, selon M. Yassaa qui a cité un contrat qui est en phase de discussion avec une entreprise nationale pour la généralisation du chalumeau à hydrogène renouvelable.
Le directeur du CDER a cité également le cas d’un autre industriel algérien intéressé par l’industrialisation d’un prototype de production de biodiesel fonctionnant à l’énergie solaire qui sert à transformer les huiles usagées et les huiles des plantes oléagineuses en biocarburants. Cet opérateur active actuellement dans la collecte des huiles de fritures en Algérie pour les filtrer et les exporter vers la Tunisie où le produit est transformé en biodiesel que ce pays exporte vers l’étranger.
D’autres prototypes produits à base de matériaux et de systèmes locaux « séduisent les industriels », selon M. Yasaa: « Notre objectif est de faire émerger l’industrie nationale à travers la transformation de ces produits de recherche à grande échelle ». Par rapport aux années précédentes, « nous constatons qu’il y a plus d’intérêt exprimé par les partenaires socioéconomiques, vu que nous sommes en phase d’accélération de la mise en œuvre du programme des énergies renouvelables en plus de l’ »existence d’une politique d’intégration nationale », a-t-il poursuivi. Outre ces négociations de contrats, le centre a conclu en 2016 une vingtaine de contrats et de conventions avec le secteur socioéconomique portant notamment sur la formation, les études d’évaluation, la coopération scientifique et technologique.