Le chef d’état-major de l’ANP dénonce le chantage au séparatisme
Dans le cadre de l’allocution prononcée devant le cadres de la 4eme et la 5eme Régions militaires à l’école supérieure des Troupes spéciales de Biskra, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a dénoncé les campagnes de désinformation visant à discréditer le commandement de l’armée algérienne. Dans la même allocution, le chef de l’armée algérienne a fait une allusion aux parties qui n’hésitent pas à utiliser l’odieux chantage au séparatisme pour arriver à leurs fins politiques. En effet, c’est un secret de polichinelle que les voix qui s’élèvent depuis plusieurs semaines contre le commandement de l’armée émanent toujours des mêmes courants idéologiques et politiques minoritaires qui appartiennent à la mouvance berbériste dont la rhétorique « démocratique » cache mal les sentiments xénophobes et racistes qui l’animent.
« L’ensemble des dispositions jusque-là prises a suscité un consensus national que nous avons perçu à travers les slogans scandés lors des marches à travers différentes wilayas du pays, à l’exception de certaines parties qui rejettent toutes les initiatives proposées, et œuvrent à semer les graines de la discorde en conformité avec leurs intérêts étroits et ceux de leurs commanditaires. Les intentions malveillantes de ces parties ont été démasquées et dénoncées par les différentes franges du peuple, qui ont fait preuve d’une conscience nationale exceptionnelle et authentique, dans la mesure où elles ont rejeté leurs thèses visant à porter atteinte à la crédibilité et aux efforts des institutions de l’Etat à dégager et trouver des sorties de crises pacifiques. En conséquence, il y a lieu de s’armer de prudence pour ne pas tomber dans le piège visant à perturber les manifestations pacifiques et les dévier de leur objectif par des agissements hostiles à la patrie, à son intégrité territoriale ainsi qu’à exploiter ces manifestations afin de porter atteinte à la sécurité nationale du pays et mettre en danger son unité national ».
Selon les observateurs, ce passage du discours du chef de l’armée algérienne constitue une réponse indirecte à la provocation qui a eu récemment pour théâtre l’université de Tizi Ouzou et qui a vu le président du MAK s’adresser par visioconférence aux étudiants de cette université dans le cadre d’une conférence sur « le combat kabyle contre le colonialisme algérien« . Les observateurs n’écartent pas l’hypothèse que cette provocation ait été organisée par les cadres du MAK en collaboration avec des agents de l’ex-DRS dissous en vue de créer une situation d’instabilité qui pousserait l’armée et la gendarmerie nationale à mettre un terme à la lutte actuelle contre la mafia politico-financière. En se portant au secours d’un milliardaire aussi corrompu que Rebrab, les partis de la mouvance berbériste se sont démasqués et ont montré qu’ils sont un instrument politique au service d’une mafia qui cherche à prendre le contrôle de l’Algérie avec l’aide des cercles néocolonialistes français.
Mohamed Merabet