Le FFS plaide pour la fondation d’une seconde république
Réuni en session ordinaire du conseil national, le FFS n’a pas manqué de dénoncer l’énième révision de la loi fondamentale qu’il considère comme la continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple depuis 1963 : « Nous sommes attachés à nos idéaux et tout projet constitutionnel ne reflétant pas le plus large consensus possible est inéluctablement voué à l’échec et ne permettra nullement de répondre à la crise multidimensionnelle que vit notre pays ».
Pour le FFS, seul un « processus constituant », permettant de redonner la souveraineté au peuple, pourrait déboucher sur une Constitution consensuelle et fonder une « seconde république ». La direction du FFS a profité de cette occasion pour réaffirmer sa fidélité aux idéaux politiques pour lesquels le leader historique défunt, Hocine Aït-Ahmed, a lutté tout au long de son parcours militant, à savoir l’unité nationale, la démocratie, la justice sociale et les droits de l’Homme.
Par ailleurs, le FFS a réaffirmé son rejet à la politique d’austérité prônée par le gouvernement en réponse à la crise pétrolière et qu’il a vivement dénoncée, au motif qu’elle vise principalement les couches les plus défavorisées de la société. Le FFS a notamment exprimé sa profonde inquiétude quant à la dégradation de la situation économique et sociale mais à l’instar des autres partis d’opposition qui critiquent la politique gouvernementale, le FFS n’a fait aucune proposition concrète susceptible d’aider le pays à surmonter sa crise.