Partis politiques et société civile rejettent l’immixtion du Parlement européen dans les affaires algériennes

27.01.2025. La résolution du Parlement européen exigeant la libération de Boualem Sansal n’a pas laissé indifférents les partis politiques, les acteurs de la société civile et les militants des droits de l’homme en Algérie qui ont unanimement dénoncé l’ingérence flagrante dans les affaires intérieures d’un Etat indépendant et souverain.
Pour le FLN, la résolution du Parlement, européen est une tentative d’exercer une pression illégitime sur l’Algérie, au service d’agendas politiques douteux, cherchant à faire chanter notre pays en raison de ses positions constantes et honorables sur de nombreuses questions régionales et internationales. «La justice algérienne est la seule autorité compétente pour traiter les affaires concernant les citoyens algériens. Aucune entité étrangère, qu’il s’agisse d’organisations gouvernementales ou non gouvernementales, n’a le droit de s’immiscer dans une affaire purement interne», a indiqué le parti dans un communiqué rendu public.
De son côté, le RND a tenu à rappeler avec force, dans son communiqué condamnant et dénonçant la résolution du Parlement européen, que «l’Algérie est un État souverain qui ne permettra à aucune entité étrangère de s’immiscer dans ses affaires internes ou de saper l’indépendance de son système judiciaire». Le parti a qualifié la résolution du Parlement européen sur l’Algérie de «démarche clairement politisée, motivée par des agendas politiques visant à exercer des pressions sur l’Algérie par des moyens illégitimes». Le RND ne s’est pas gêné de rappeler le silence du Parlement européen pendant plus d’un an face aux massacres perpétrés par l’entité sioniste à Gaza.
Pour sa part, le Front El-Moustakbal, qui exprime, lui aussi, son rejet catégorique et sa ferme condamnation de la résolution adoptée par le Parlement européen, a souligné, dans un communiqué rendu public, que «cette position constitue une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l’État algérien et une atteinte flagrante à sa souveraineté nationale, ainsi qu’à l’indépendance de ses institutions constitutionnelles». D’autres formations politiques, à l’instar du Parti algérien vert pour le développement, ont également dénoncé et fermement condamné la résolution du Parlement européen contre l’Algérie. Par ailleurs, Mahrez Lamari, militant des droits de l’homme et des peuples a considéré que la position du Parlement européen concernant l’affaire Boualem Sansal reflète une ingérence manifeste dans les affaires souveraines de l’Algérie, en violation des principes fondamentaux du droit international, y compris les disposition de la Charte des Nations unies, qui interdit formellement d’intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État (Algérie solidaire)