Samsung à la recherche d’un nouveau partenaire
Suite au divorce à l’amiable entre le groupe Samsung et le groupe privé Cevital dirigé par le milliardaire algérien Isaad Rebrab, le groupe sud-coréen est en train de négocier actuellement pour trouver un nouvel arrangement avec un partenaire algérien. On ne sait pas encore s’il s’agit d’un partenaire public ou privé ni en quoi consiste l’objet d’un nouvel accord. Pour rappel, le groupe Cevital et le groupe Samsung étaient partenaires dans l’usine de montage de produits électroménagers installée à Sétif. Mais le rachat de la société par Cévital et son installation en Algérie en vue de fabriquer des produits électroménagers destinés au marché algérien et international a rendu difficile la continuation de la collaboration avec le groupe sud-coréen puisqu’il u aurait dans ce cas une concurrence malsaine, voire un conflit d’intérêts.
Le groupe Cevital a donc préféré miser sur les Français plutôt que sur les sud-coréens pour développer ses capacités à l’export. Des sources non confirmées ont d’ailleurs fait entendre que le divorce avec le groupe Samsung s’expliquerait par le refus de ce dernier de permettre à l’entreprise mixte algéro-coréenne de s’attaquer au marché de l’export. De son côté, le groupe sud-coréen laisse entendre que le divorce avec Cevital est dû à une différence d’approche économique entre les deux groupes.
Le groupe Samsung n’aura aucun mal à trouver un remplaçant à Cevital pour continuer son aventure économique en Algérie. Mais les conditions d’investissement étant ce qu’elles sont en Algérie, des observateurs redoutent que Cevital soit remplacé par un groupe proche des cercles de pouvoir, loin des critères économiques et financiers qui devraient normalement compter. Dans un pays qui devrait compter sur des centaines de capitaines d’industrie pour réussir le pari de sortie de l’économie rentière, il est incompréhensible que le pouvoir continue de privilégier quelques oligarques qui bénéficient ainsi de tous les privilèges sans en faire profiter en retour l’économie nationale.