Une joint-venture algéro-suisse pour la maintenance des trains

La Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) et la société STADLER ont signé mardi à Alger un protocole d’accord pour la création en Algérie d’une joint-venture spécialisée dans la maintenance et le montage des rames sous la marque du constructeur suisse. La signature de ce protocole d’accord a eu lieu en présence du ministre des Transports, Boudjmaa Talai, et la Secrétaire d’Etat suisse à l’économie, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. La SNTF et la société suisse s’engagent à créer la société par actions (SPA) STADLER-Algérie selon la règle 51/49% et qui devrait entrer en production en juin 2016.

Dans une première phase, la future société sera spécialisée dans la maintenance des rames et du matériel de STADLER déjà acquis par la SNTF avant de se lancer dans le montage des rames de ce constructeur, a précisé M. Talai lors de la cérémonie de signature. Depuis 2009, l’Algérie a acheté 64 rames de trains de cette marque reconnue par sa technologie de pointe, selon les données de la SNTF. Pour réaliser ce projet, la SNTF a prévu un de ses ateliers de maintenance, situé à Caroubier (Alger), pour abriter la future usine qui devrait satisfaire à terme les besoins de l’Algérie en rames de trains.

A travers ce partenariat, la SNTF et STADLER envisagent aussi de couvrir les besoins du marché africain, a ajouté le ministre soulignant que le groupe suisse s’implantera pour la première fois sur le continent. La future usine, qui produira des rames et des automotrices de dernière génération, devrait permettre d’intégrer progressivement la sous-traitance algérienne dans le processus de fabrication. Pour M. Talai, « ce partenariat de haut niveau permettra aux deux parties de transformer leur relation commerciale en un partenariat industriel » (APS)