Un programme pour préserver la biodiversité des zones steppiques
Le programme en vue de la préservation de la biodiversité des zones steppiques avance bien dans la wilaya de Naâma. Ce programme, lancé en 2011, concerne la zone d’Enfikha (168 km Sud de Naâma). Ce programme vise l’extension du couvert végétal sur une surface de 1.300 hectares (ha) et la régénération de la nappe alfatière et des plantes de tamarix, de l’armoise, du jujubier sauvage et de l’Atriplex, en plus d’autres espèces adaptées aux conditions climatiques locales, dont l’acacia et le pistachier de l’Atlas, a expliqué le responsable du bureau de valorisation de la biodiversité et des zones humides à la conservation des forêts, Abdelkader Allali. Cette opération a permis d’atteindre des résultats palpables, notamment en matière de lutte contre le phénomène de la désertification et la protection de la biodiversité dans cette région aux importantes potentialités naturelles, a-t-il souligné.
Le programme de la Conservation des forêts de Naâma prévoit, au titre de l’année 2016, le lancement, dans le cadre de la protection des zones pastorales, d’une série d’opérations devant toucher également les zones pastorales de Bouguerne et El-Wassiaa (commune d’El-Biodh) et de Souiridj (commune d’El-Kasdir), s’étant dégradé du fait de l’avancée des sables, du manque de pluies et du recul des rendements fourragers, a indiqué la même source. Des associations s’emploient, pour leur part, à la valorisation des ressources naturelles, la protection des espèces animales et végétales menacées, à travers les steppes semi-arides, la préservation des réserves naturelles, la lutte contre la surexploitation des sols fragilisés par les labours illicites et anarchiques, à l’instar de la zone d’Enfikha appelée à contribuer au développement de l’environnement touristique.
La Conservation des forêts s’emploie à mettre en £uvre ces actions de protection de la faune par l’organisation d’opérations de lâcher d’espèces d’oiseau, dont l’outarde, ainsi que de l’aigle, du fennec du mouflon et de l’écureuil de barbarie. Les associations assurent également une importante mission de sensibilisation de la population locale au respect des zones de mise en défens, l’extension de plantations pastorales en vue de freiner l’érosion et de contribuer à la régénération du couvert végétal, la protection des ressources hydriques et la préservation du mode social traditionnel « ami de l’environnement », selon la même source (APS)