Tayeb Louh annonce un nouveau plan d’alerte en cas de disparition d’enfants
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé jeudi dernier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette « Nehal Si Mohand », âgée de trois ans, disparue depuis une semaine dans le village d’Ait Ali, commune d’Ait Toudert à Ouacifs (Tizi Ouzou), a été élargie dans le cadre du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens y compris les médias. « Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite fille Nehal », a indiqué M. Louh en marge de la cérémonie d’installation du président de la Cour d’Alger et du procureur général près la même cour, soulignant qu' »immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation ».
Le ministre a précisé que le procureur de la république territorialement compétent se chargera, lui, d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire, souhaitant un heureux « dénouement ». Lancé récemment, le plan d’alerte qui compte parmi les principales mesures proposées pour faire face au phénomène d’enlèvement d’enfants est activé dès signalement de l’enlèvement ou de la disparition d’un enfant, selon des juristes. L’élaboration de ce plan est confiée à un groupe de travail qui compte les principaux secteurs concernés dont l’intérieur, les transports, la communication, le commandement de la gendarmerie nationale, la sûreté nationale et autres.
Le plan d’alerte est activé sous la supervision du procureur de la république en vue d’une intervention rapide et la collecte d’un maximum d’informations pouvant faire avancer l’enquête. Et pour éviter d’exposer le mineur à un éventuel risque, le plan d’alerte est activé immédiatement sans attendre 48 heures comme en vigueur auparavant. Après avoir mis l’accent sur le rôle capital des médias qui « orientent et influent dans les grandes affaires », le ministre de la Justice a appelé à la création d’une presse spécialisée dans les domaines juridique et judiciaire en vue de « collaborer ensemble pour atteindre les objectifs escomptés par les réformes initiées dans le secteur de la justice » (APS)