L’Algérie entame des actions en vue de réduire ses émissions de gaz
L’Algérie a entamé les démarches nécessaires à la mise en œuvre de ses engagements internationaux de réduction des émissions de gaz à l’horizon 2030 au titre de l’Accord de Paris sur le climat, a indiqué lundi le directeur général de l’environnement et du développement durable au ministère des Ressources en eau et de l’environnement, Tahar Tolba. Le Comité national pour le climat s’attelle depuis juillet 2016 (date de son installation) à la recherche de mécanismes pour la réduction des émissions de gaz et la mise en œuvre des engagements de l’Algérie en la matière, a précisé M. Tolba à l’APS en marge de la Conférence nationale consacrée à la présentation de la stratégie et du plan d’action nationaux sur la biodiversité.
Ce comité présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’emploie à définir avec précision les moyens de mise en œuvre des engagements de l’Algérie en matière de réduction des émissions de gaz. Le Comité national pour le climat est chargé de suivre les développements internationaux et nationaux dans le domaine du climat et d’assurer la coordination entre les différents départements ministériels pour sortir avec des mesures et des solutions qui permettent de passer des modes de production et industriels « polluants » et « peu polluants » à des modes « propres », a encore précisé M. Tolba.
L’Algérie s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 de 7% avec ses propres moyens et de 22% avec des financements internationaux, a fait savoir le responsable. Le Fonds vert pour le climat qui a été créé en 2010 lors du sommet sur le climat à Cancun est l’un des plus importants mécanismes internationaux qui financeront les pays concernés par la mise en œuvre de l’Accord de Paris.Il est destiné à aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux changements climatiques et à soutenir leur transition vers un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre. De son côté, le Centre national des technologies de production plus propres (CNTPP), situé à Alger, accompagne les industriels en matière de changement des types de production, de « polluants » à « propres », mais aussi pour l’obtention de l’accréditation « ISO 14000 », a-t-il ajouté (APS)