Energies renouvelables : garantie de vente de l’électricité sur vingt ans
Les entreprises qui produisent de l’électricité à partir des énergies renouvelables auront la garantie de vendre leurs production sur une période de vingt (20) années, a affirmé, dimanche à Alger, le ministre de l’Energie, M. Salah Khebri, lors du forum d’affaires algéro-britannique. Intervenant lors d’un atelier sur les énergies renouvelables, tenu dans le cadre de ce forum, le ministre a aussi expliqué que la réglementation algérienne garantissait aux entreprises, qui produisent de l’électricité à partir des énergies renouvelables, des tarifs leur permettant de recouvrer leurs charges et de réaliser des bénéfices.
M. Khebri, qui s’adressait à des chefs d’entreprises algériens et britanniques, a relevé que l’Algérie avait mis en place le cadre légal de l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, et ce, dans l’objectif de développer toute l’infrastructure liée à ce secteur et d’encourager le partenariat pour la fabrication des équipements y afférents en Algérie. Il a évoqué, dans ce contexte, les priorités du Programme national de développement des énergies renouvelables adopté par un Conseil des ministres en mai 2015, qui vise à atteindre en 2020 une production de 4.500 mégawatts d’électricité générées à partir des énergies solaire et éolienne. A l’horizon 2030, la capacité de production devrait atteindre 22.000 mégawatts, sachant que la part du renouvelable dans la production de l’énergie électrique devrait atteindre les 27%, a également précisé le ministre.
Présent aux travaux de cet atelier, le président du comité de direction de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg), Abdelali Badache, a avancé que le prix du kilowattheure ne sera pas élevé puisqu’une baisse des prix est déjà constatée au niveau mondial, aussi bien en ce qui concerne le kilowattheure que les équipements utilisés dans la production des énergies renouvelables. Il a signalé, en outre, que toutes les mesures de facilitation avaient été prises pour permettre aux investisseurs intéressés par le marché algérien de lancer leurs projets dans les meilleures conditions. « Qu’il s’agisse des aspects administratif ou ceux concernant l’acquisition des terrains, tout a été fait pour faciliter les démarches des investisseurs », a-t-il assuré. Il a également annoncé le lancement prochain d’une application accessible sur le site web de la Creg, qui permettra aux investisseurs ayant déposé des demandes auprès de ce dernier de suivre en ligne l’évolution de leur dossier (APS)