Une convention cadre pour vulgariser les métiers verts
Une convention cadre de partenariat a été signée, lundi à Alger, entre les secteurs de la Formation professionnelle et de l’Environnement pour vulgariser les « métiers verts », créateurs de richesse, et accompagner les jeunes dans la réalisation de leurs projets dans ce domaine. Cette convention « confirme l’importance d’asseoir les fondements d’un partenariat solide basé sur des objectifs et des principes de partage des devoirs et opportunités entre tous les acteurs, outre la consolidation du professionnalisme environnemental, la diffusion de la culture des métiers verts et le renforcement de la formation dans ces métiers », a souligné la ministre de l’Environnement, Nassira Benharrats, lors de la cérémonie de signature avec la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Hoyam Benfriha. « Jalon fondamental dans le passage de l’économie linéaire conventionnelle à l’économie verte circulaire et durable, les jeunes trouveront, auprès du ministère de l’Environnement, soutien et accompagnement pour la concrétisation de leurs projets et idées innovantes dans le domaine de l’environnement et du développement durable », a assuré la ministre.
A ce propos, elle a indiqué que son secteur était prêt à garantir les programmes de formation nécessaires et les modules théoriques spécifiques à ces nouvelles spécialités, ainsi que des opportunités de stages sur le terrain et d’accompagnement pratique au niveau de toutes les wilayas. La ministre a fait état, dans le même sens de l’accompagnement technique et pratique des diplômés durant la phase de lancement de leurs projets verts. Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels joue un « rôle axial » en matière de graduation de milliers de diplômés annuellement dans diverses spécialités à même de contribuer à « l’augmentation des projets verts et des métiers durables qui préservent l’environnement et les ressources naturelles, dans les zones urbaines et rurales ainsi que dans différents milieux naturels », a-t-elle ajouté. Elle a fait savoir, également, que son secteur s’attèlera à l’élaboration de programmes modernes, au développement de programmes actuelles en matière d’environnement avec l’élargissement des spécialités et des métiers modernes et l’intégration et la généralisation de l’entrepreneuriat vert à travers les différents instituts et centres, et ce, pour encourager les jeunes à créer des micro-entreprises. Elle cité dans ce cadre des créneaux comme « la gestion, le recyclage et la valorisation des déchets, la gestion des déchets industriels, dangereux et liquides, ainsi que le recensement environnemental et l’édification écologique ».
Mme Benharrats a précisé en outre que cette convention intervient dans le cadre de « la valorisation et la mise en œuvre des instructions du Gouvernement pour de le renforcement du partenariat intersectoriel, la promotion d’approches novatrices pour réaliser des plans de développement global, la réduction des coûts économiques, environnementaux et sociaux à l’avenir, le renforcement de la capacité concurrentielle économique et l’atténuation de la pauvreté ». De son côté, la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a affirmé que la signature d’une telle convention dans les domaines de l’environnement « n’est plus un slogan mais un variable fondamentale du développement devant à appréhender suivant une approche économique afin de rechercher et préserver des ressources économiques », estimant que l’environnement offre « une approche économique par excellence ». La ministre a fait état également de formations, à compter de la prochaine rentrée, dans des spécialités permettant aux jeunes de créer des entreprises dans le domaine environnemental (APS)